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Château La Dauphine à Fronsac : respect des cycles, biodynamie, fusion entre héritage et audace technologique

Deux chevaux Citroën devant le château la dauphine pour des excursions avec bordeaux-chateaux.com

Toujours à la recherche d’insolite, Eglantine et bordeaux-châteaux.com sont partis à la rencontre du château de la Dauphine à Fronsac. Là encore, passé et présent se rencontrent sur un même terroir façonné par la nature et les hommes et les femmes. Eglantine rencontra pour son plus grand plaisir une consœur en la présence de Désirée, la Deux-chevaux Citroën du château. Aux couleurs de celui-ci, elle permet de découvrir le château, ses installations et les parcelles alentour.

Un terroir bien situé, tout d’abord, avec les rives de la Dordogne apportant fraîcheur et humidité propice à un développement optimal des merlots. Depuis plus de 2000 ans les anciens ne se sont pas trompés en choisissant ce lieu pour produire du vin. Il réunit toutes les caractéristiques pour élaborer un grand vin aussi bien au niveau du terroir que du climat et de l’exposition près de la Dordogne. Une histoire riche où le vin est présent et où la royauté française, amatrice de bons vins, avait trouvé un fournisseur pour la cour du roi de France. La Dauphine, du nom de Marie-Joseph de Saxe qui fut l’épouse de Louis, Dauphin de France, ne régna pas en raison du décès prématuré de Louis mais donna trois rois au royaume de France. Les vins de Fronsac gardent, par ailleurs, en héritage les belles demeures de cette époque.

Des aides vivants.

Lors de l’accueil par Benjamin Barreau, « Brand ambassador » de la Dauphine, ce qui m’a marqué fut le calme et la tranquillité du lieu loin de l’agitation touristique. Une « paix royale » pourrait-on dire sans se tromper. Bordée par le fleuve on sent une mécanique d’auxiliaires de la vigne et de la nature patiemment recrutés et pensés pour apporter le meilleur aux vins de la Dauphine. Ce qui fut confirmé par les explications de Benjamin : biodynamie et respect des cycles naturels. Une stratégie réfléchie et proactive d’épouser les aides que la nature peut apporter. Cela implique une connaissance fine de l’organisation naturelle afin d’amener le meilleur dans les vins de la Dauphine.

Un vin pensé et intégré dans son environnement : les auxiliaires, justement, vont des insectes aux moutons qui paissent à la bonne saison dans les vignes. Une optimisation qui existait des siècles auparavant.

Une vigne sans produit chimique ni insecticide si ce n’est les tisanes « concoctées » en fonction des besoins de la vigne dans la plus pure acception de Rudolf Steiner (initiateur de la biodynamie). Cycles, expositions aux éléments, mais aussi bon sens du vigneron. Cette logique se retrouve dans le chai gravitaire qui fut un précurseur. Enterré, le chai gravitaire permet d’optimiser les vendanges afin de ne pas manipuler et de provoquer une oxydation du vin trop prématurée.

Les prix et récompenses sont nombreux pour le vin, les efforts dans l’écologie et la biologie fine du terroir. Dirigé par Stéphanie Barousse, directrice générale déléguée, le château La Dauphine peut s’enorgueillir de ne pas avoir trahi sa mission d’apporter un vin fin issue de ce que la nature et l’action humaine réfléchie peuvent apporter de meilleur.

Nous avons reçu un bel accueil dans propriété vivante et riche d’audaces.